Publié le 30 Avril 2013

Milk factory

Voilà une usine qui ne connaît pas la crise et tourne à plein régime depuis 5 mois déjà... Cinq mois de peau à peau, de regards échangés par dessus le t-shirt, de griffures intempestives dans le décolleté, mais surtout du plaisir de voir ma fille grandir grâce à l'amour et au lait que je lui donne.

Si l'allaitement est un phénomène physiologique naturel et qu'il est le prolongement de la grossesse, j'ai pourtant débuté cette aventure pleine de doutes. Autour de moi, plusieurs copines avaient fait le choix de ne pas allaiter leurs enfants, et celles qui avaient tenté l'allaitement avaient essuyé des difficultés qui les avaient amenées à renoncer plus tôt que prévu. Autant dire que je n'étais pas très rassurée, même si j'avais vraiment envie d'essayer.

Fille d'une génération où l'allaitement était passé de mode, je crois qu'inconsciemment, j'étais marquée par l'idée que le biberon est LA référence en matière de nourriture infantile, que c'est la norme. Parce qu'on sait combien le bébé prend, parce qu'on fait évoluer la formulation en fonction de son âge, parce qu'on modère son appétit s'il est trop glouton en le faisant attendre les 4 heures réglementaires entre chaque bib. Le biberon répond aussi à un besoin de contrôle, peut-être sur-développé chez les jeunes parents qui veulent le mieux pour leur bébé, et qui peuvent déjà se sentir démunis par tout le reste (les pleurs, le manque de sommeil, les coliques et j'en passe...).

Avec du recul, je me rends compte que je me suis beaucoup pris la tête, pour pas grand chose. Bon OK, j'ai eu de la chance, à part une crevasse qui s'est résorbée à la sortie de la maternité à coup de Lansinoh, je n'ai pas connu les maux typiques de l'allaitement (engorgements, mastites...) et les pics de croissance de PetitChou se sont déroulés sans stress. J'ai pris les conseils des puéricultrices au pied de la lettre, à savoir, RE-POS, bonne hydratation et alimentation équilibrée et tout s'est bien passé.

Ma principale angoisse était en fait de savoir si je fournissais à ma fille ce dont elle avait besoin. Comment savoir surtout ? Je n'allais pas la peser avant et après chaque tétée, ni chronométrer ses repas ? Allaiter à la demande, oui mais n'y a-t-il pas un moment où son estomac va frôler le trop-plein ?

Et puis un après-midi, alors que je comatais devant un documentaire animalier sur France 5, j'ai réalisé. Après tout, comme cette lionne au milieu de la savane, moi aussi je suis un mammifère. Je me suis rendue compte que d'une part, il était peut-être plus naturel de nourrir mon bébé avec mon lait qu'avec celui d'une vache et, d'autre part, que ladite lionne n'avait pas l'air angoissé à compter les tétées journalières de ses petits. Je me suis donc décidée à faire confiance à ma fille et nous nous en portons très bien depuis.

Cela dit, loin de moi l'idée de devenir une ayatollah de l'allaitement. A l'heure où j'attaque doucement le sevrage de ma fille, j'avais juste envie de vous faire un retour sur ma petite expérience.

Rendez-vous sur Hellocoton !

Voir les commentaires

Rédigé par AnneSoA

Publié dans #Maternité

Publié le 29 Avril 2013

150 jours

Non ce n'est pas le remake de 127 heures (ouf) mais le mois-niversaire de PetitChou qui fête aujourd'hui ses 5 mois. Et comme à chaque fois, c'est l'heure de dresser le bilan :

  • PetitChou a désormais une carte d'identité, avec une photo un peu ratée il faut bien l'avouer (mais qui a déjà emmené un bébé de 3 mois 1/2 dans un photomaton me comprendra...) et 59 cm (déjà bien dépassés) sous la toise, le tout valable 10 ans... Je pense qu'on ne tiendra pas jusque là avant de lui en faire refaire une (nous ne sommes pas des parents complètement indignes, non, non),
  • Relation de cause à effet, elle a pris l'avion pour la première fois avec Maman et PapyRock pour aller rencontrer sa Grand-Mamie dans le sud de la France, un moment riche en émotions pour les 4 générations,
  • Elle ne s'habille plus qu'en 6, voire en 9 mois,
  • Elle a connu sa première sortie au resto,
  • Elle a enrichi son babillage de quelques mots "Dadadada", "Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" etc (oui des mots parfaitement, je n'ai juste pas précisé la langue),
  • Elle trouve très drôle de gratter la surface du canapé, de la housse du matelas à langer parce que ça fait du bruit,
  • Elle adoooooooooooooore sa pieuvre d'activité (merci F&V + Math),
  • Elle rigole quand elle se voit dans le miroir, et a eu son premier fou rire à l'aéroport (en regardant ma tronche d'ailleurs, je ne sais pas si je dois me sentir vexée ou pas...),
  • Elle n'a toujours pas de quenotte même si elle a régulièrement mal aux gencives,
  • Sa coupe de cheveux commence à s'harmoniser, la tonsure a presque disparu et on lui a égalisé les pointes au niveau de la nuque (plus si) longue,
  • Elle commence à goûter le lait en boîte (et ne semble même pas faire la fine bouche, ou noter une différence... tant mieux). Et oui le chemin du sevrage commence petit à petit, avant d'attaquer la cuillère d'ici une quinzaine de jours.
Rendez-vous sur Hellocoton !

Voir les commentaires

Rédigé par AnneSoA

Publié dans #Journal

Publié le 28 Avril 2013

Sant Nari de Mar

Sant Nari de Mar

Turlututu voilà les pointus

Turlututu voilà les pointus

PapyRock prend mon pied pour un téléphone #nanmaisalloquoi

PapyRock prend mon pied pour un téléphone #nanmaisalloquoi

Soirée japonaise avec makis et sushis home-made

Soirée japonaise avec makis et sushis home-made

Un kiki, une mémère et des anneaux de Buren. Balade à Nantes

Un kiki, une mémère et des anneaux de Buren. Balade à Nantes

Rendez-vous sur Hellocoton !
Instagram

Voir les commentaires

Rédigé par AnneSoA

Publié dans #Instamatic

Publié le 26 Avril 2013

La liste de mes envies

Voilà un joli roman, qui se dévore à grande vitesse. Écrit par Grégoire Delacourt, ce livre nous narre la vie de Jo, mercière à Arras, mariée à Jo, mère de deux enfants. Une vie toute simple, somme toute un peu banale, avec ses moments de joie et de tristesse, ses petits accrocs (ben oui elle est mercière) à la vie... Jusqu'au jour où elle gagne au Loto (ou plutôt à l'Euromillions, enfin j'sais plus). 18 547 301 euros qui lui tombent dessus, comme ça, sans prévenir...

Que faire de ce pactole qui ouvre la voie à tous les rêves, toutes les envies? Des envies, oui mais lesquelles? Et voilà Jo qui commence à dresser sa liste...

Voilà une belle mise en perspective de notre société, où les envies tendent à dépasser les besoins, où l'on croit souvent que le bonheur dépend de nos possessions et derniers achats alors qu'il réside avant tout dans des petites (et grandes) choses qui n'ont pas de prix : un fou rire, un baiser, un sourire, un souvenir...

Et vous, vous savez ce que vous feriez si vous gagniez au Loto ?

Rendez-vous sur Hellocoton !

Voir les commentaires

Rédigé par AnneSoA

Publié dans #Trucalire