Depuis quelques semaines déjà, je prends un malin plaisir à me transformer, dès que j'ai quelques minutes de répit, en détective privé...

Non, je n'espionne pas mes voisins, non je ne fais pas suivre mon chéri non plus. Mais j'essaye d'amasser le maximum d'information concernant ma swappée.

Le swap, kézako? C'est une lubie de blogueuses, qui consiste à préparer un colis surprise pour une swappée tandis qu'une autre a été désignée pour faire de même avec vous. Alors évidemment, il y a un thème imposé par l'organisatrice, quelques produits "obligatoires" à glisser dans son colis et, pour le reste, il n'y a plus qu'à faire marcher ses méninges pour offrir des présents qui tomberont dans le mille.

Et pour satisfaire ma swappée, je n'ai pas fait dans le détail, j'ai donc épluché son blog (en remontant jusque loin dans le temps...), je me suis fait une petite fiche mémo avec ses goûts (et ses dégoûts), son univers, ses envies, j'ai mémorisé toutes ses réponses aux questionnaires publiés sur facebook...

Et aujourd'hui, j'ai l'impression de la connaître, ou du moins de connaître pas mal d'aspects de sa vie. C'est une sensation un peu bizarre, sachant qu'elle n'a aucune idée que je suis celle qui lui enverra son colis...

C'est une chouette expérience en tous cas, pour moi qui avait envie de ressortir ma machine à coudre, qui adore préparer des petites surprises, j'y ai pris beaucoup de plaisir. Parce que oui, mon colis est terminé, les petits cadeaux emballés, le petit mot d'accompagnement écrit, il ne me manque plus que le cachet de la poste en fait. Mais comme la deadline est fixée au 10 décembre, j'hésite à l'envoyer dès maintenant...

Les swaps semblent intéresser un public plus large que la blogosphère, puisque suite à mon article sur le Moodboard de Noël, une journaliste de 100% Mag m'a contactée pour un reportage sur lesdits swaps. Rigolo. Finalement, c'est une autre blogueuse qui a été interviewée, et je ne suis pas mécontente au fond, de ne pas montrer ma trombine à la télé :)

Pour le contenu de ma swap box, et pour celui que je recevrai... je vous dis rendez-vous mi-décembre (avec un peu de bol, je la recevrai pour mon anniversaire, chouette, chouette).

Fin du suspens bientôt !!!

Voilà ma semaine en mots et en Instagram pour Madame Parle.

PS: Si vous aimez mon blog : venez me soutenir au concours Famili. Merci

Comme vous l'avez certainement remarqué, à l'approche de son premier anniversaire, le blog a pris un coup de frais avec un nouveau design. La navigation n'a pas bougé mais de nouveaux visuels ont remplacé l'ancienne bannière, de façon à être un peu plus en phase avec mes inspirations du moment. J'espère que cela vous plait.

Sinon, la semaine a été éreintante, même si elle n'a duré que quatre jours. Je suis donc ravie de rester au calme ce weekend. Enfin au calme, façon de parler, puisque nous avons passé la matinée dans les magasins de puériculture afin "d'essayer" les sièges-auto en vue de l'anniversaire de PetitChou.

C'est donc réglé, PetitChou va prochainement trôner dans un Guardianfix Pro 2 de chez Kiddy. J'espère que nous en serons satisfaits à l'usage. On dit merci les grands-parents :-)

La journée est passée tellement vite que j'ai zappé la Porte Ouverte du chocolatier Vincent Guerlais qui pourtant, me faisait saliver depuis quelques semaines... Dommage.

Je reste satisfaite car j'ai terminé de ranger mon atelier couture, et il est opérationnel pour les projets en attente. Je crois que je vais faire des "heures supp'" ce soir.

Bon weekend à tous.

Source image : @Vincent Guerlais

Je ne sais pas si c'est l'air ambiant, parfois des plus infects (entre les insultes racistes, les manifestants du 11 novembre qui se trompent de combat, les faits divers sordides dont une fois encore les enfants sont les premières victimes, la grogne généralisée, les entreprises qui annoncent plans de licenciement sur plans de licenciement) mais ces jours-ci, j'ai la boule au ventre et l’écœurement faciles.

J'ai pourtant fait un break avec les infos, mais pour mieux me plonger dans les manipulations pleines de perversité de Frank Underwood dans House of Cards. Ce qui ne m'aide pas à reprendre confiance en nos chers politiciens.

J'y ajouterai aussi, ce reportage, diffusé lors de la journée de la gentillesse, (avant-hier donc !) qui pointait du doigt le fait que la méfiance et le cynisme étaient reconnus dans notre société comme des attributs de l'intelligence alors que la gentillesse et la naïveté relèveraient de ceux de l'imbécile... Heureux au moins j'espère, l'imbécile.

Et moi dans tous ça, avec mon cœur de Bisounours, qui ai la larme facile devant la télé, qui ai envie de prendre les armes pour aller sauver la veuve et l'orphelin, qui tremble de tristesse ou frétille de joie au gré des nouvelles que mes proches (et mes moins proches) me donnent, qui rêve d'un monde un peu plus digne, je n'arrive pas à me résoudre que l'empathie et la bienveillance ne soient pas des valeurs piliers de notre monde.

Suis-je naïve, peut-être. Idéaliste, sûrement. Mais je lutterai quand même.