Vive le vent d'hiver... Et tous les bons vieux microbes qui traînent dans l'air.
Après une année sans encombre, à ne remplir les lignes du carnet de santé que pour les bilans obligatoires à la PMI et compléter les courbes de croissance, nous voilà heureux fatigués parents d'un bébé en collectivité, en pleine création de ses défenses immunitaires, avec des molaires qui poussent (ne pas rayer de mention inutile).
Trois semaines que le nez coule, que la fièvre monte, que les nuits sont écourtées par un réveil en pleurs ou un jeté de tétine, que les oreilles s'enflamment, que la gorge se gonfle. Pas tout en même temps heureusement, mais à tour de rôle, sans apporter de répit.
Et c'est la valse des ordonnances, avec un traitement qui en remplace un autre, un soupçon d'amélioration avant une rechute.
Et puis jeudi dernier, pour la première fois, l'écran du téléphone qui affiche le numéro de la crèche. Moment de flottement. PetitChou fait un pic de fièvre carabinée. 39.5°C, elle est KO et ne veut pas manger. Les filles de la crèche étant en effectif réduit, elles ne peuvent pas la garder. C'est donc parti pour le plan ORSEC à base de RDV en urgence chez le médecin chez qui je débarque en plein milieu de sa pause déjeuner (j'étais un peu mal à l'aise de m'incruster dans son cabinet alors qu'elle avait la bouche pleine, mais au moins elle nous a pris sans attente), et de traversée de l'agglo pour déposer rapidement PetitChou chez sa mamie avant de retourner bosser (parce que je n'ai pas de journée enfant malade bien entendu, ce serait trop facile...).
Bilan de cette nouvelle consultation : une otite et toujours la gorge enflammée. On enquille sur une nouvelle tournée d'antibio. L'histoire pourrait s'arrêter là. Mais non, PetitChou a préféré, comme son papa, jouer la carte de la réaction allergique avec une éruption cutanée massive.
Voilà comment tu te retrouves, un samedi soir, à 23h, à attendre gentiment que SOS médecin vienne mettre un peu de piment dans ta soirée (j'espère au moins qu'il sera beau gosse, ça compensera l'attente... mais je m'égare...).
Dire que l'hiver commence à peine ! Après tous ces déboires médicaux, je réfléchis à tous les moyens disponibles pour booster ses défenses immunitaires et vais me plonger sérieusement dans le bouquin sur l'homéopathie reçu lors de la soirée Boiron il y a 15 jours.
Si vous avez d'autres remèdes miracles pour faire la guerre aux virus hivernaux, lâchez-vous dans les commentaires, je vous bénis d'avance :)