Voilà une grosse semaine déjà que j'ai été taggée par 1 blog 2 mamans (pseudo sous lequel se cachent mes copines Elise et Mo) pour une nouvelle édition des Liebster awards. Le principe ne change pas : 11 choses à vous révéler sur ma petite personne, 11 questions des copines auxquelles répondre et normalement 11 blogs à qui passer le flambeau. Néanmoins, comme ce n'est pas ma première participation, je suis ravie de répondre à l'invitation mais je vais squizzer le relais.

C'est parti !

11 petites anecdotes Bullabébé

1. J'ai atteint l'âge christique à la fin de l'année dernière, mais bizarrement depuis que je suis maman, je n'arrive plus à me soucier de mon âge...
2. Je suis nantaise pur beurre, mais j'ai traîné mes guêtres en Touraine et dans le Poitou pour mes études, ainsi qu'à Londres en Erasmus et à Paris pour débuter ma carrière
3. Je suis dans la vraie vie chef de projet communication digitale, avec un fort penchant pour la rédaction web et le community management
4. Une chose que j'adore, c'est me promener sur la côte sauvage de ma presqu'île préférée par un beau soleil d'hiver
5. J'ai beaucoup de mal à me désintoxiquer d'Internet et de mon smartphone, au grand dam de mon Loulou
6. J'ai pris quasiment une pointure après ma première grossesse et, contrairement aux vergetures, on ne m'avait pas prévenue ! (adieu jolis escarpins)
7. Aujourd'hui je claque beaucoup plus en fringues pour ma fille (et ma future cacahuète) que pour moi
8. Dans une autre vie, je crois que j'aurai adoré être sage-femme, photographe ou décoratrice d'intérieur (call me éclectique)
9. Grâce à ma copine B., marraine de PetitChou, je connais désormais par cœur (et un peu contre mon gré) les fabulettes d'Anne Sylvestre
10. Je voue un amour incommensurable aux Ferrero rocher (sachez-le)
11. J'adore quand, lorsque je me pomponne, ma fille débarque dans la salle de bains et me dit "maman l'est belle" (en toute objectivité bien entendu)

Les questions des copines

1. Comment vous avez annoncé votre grossesse au futur papa ?
   Loulou était parti une semaine aux sports d'hiver avec ses copains, quand j'ai découvert que j'étais enceinte de PetitChou. Ayant hésité quelques heures entre l'annonce immédiate par téléphone ou l'attente de 4 jours pour le lui dire en face, j'ai réalisé que j'aurais trop de difficultés à ne garder cette nouvelle pour moi jusqu'à son retour. C'est donc par téléphone, au retour des pistes, au milieu des chaussettes qui puent et des bouteilles de bière (enfin c'est l'idée que je me fais d'un appart de mecs au ski ^_^) que Loulou a appris qu'il allait être papa.
   Pour la cacahuète, on change la donne, mais on reste dans l'inattendu ! Car si pour PetitChou, l'attente avant la concrétisation de cette grossesse tant désirée prenait du temps et que j'étais particulièrement au taquet chaque mois, cette fois-ci, je ne m'y attendais pas vraiment... Pourtant, comme si mon inconscient avait quand même quelque chose à me dire, j'ai finalement profité d'une période d'insomnie pour aller faire mon office sur le petit bâtonnet bleu, et ai donc annoncé la bonne nouvelle à Loulou dès son réveil. Je crois qu'il a mis quelques secondes à réaliser du coup :)
2. A quel animal ressemblez-vous quand vous vous réveillez à 4h du matin ?
   J'essaye de ne pas trop croiser mon reflet à cette heure-là d'habitude, et j'allume au minimum les lumières. Du coup, je pense à un croisement entre la louve protectrice et rassurante et la chauve-souris pour la marche au radar.
3. Quel a été le plus beau cadeau de naissance que vous ayez eu ?
   Deux heures de massage offertes par mon chéri rien que pour moi !
4. Quelle est la ville qui vous symbolise le mieux ?
   J'ai envie de dire New York parce que c'est une ville qui me fascine et dans laquelle je me suis sentie tout de suite à l'aise, mais mon cœur bat avec ma ville natale, indéniablement. J'aime la voir évoluer et y redécouvrir sans cesse de nouvelles choses.
5. S’il fallait choisir un seul des pêchés capitaux ?
   Sans hésiter, la gourmandise. Parce qu'elle retranscrit aussi bien mon amour pour le chocolat que mon esprit épicurien, avide de profiter de tous les petits bonheurs de la vie.
6. Quel est votre meilleur conseil Jeune Maman ?
   C'est bateau, mais écouter son instinct et faire confiance à son bébé me semblent deux piliers essentiels de la maternité. Lors des tâtonnements du début. Il faut savoir se laisser le temps de s'apprivoiser l'un et l'autre. Et puis savoir demander de l'aide quand vraiment on se sent dépassée ou que l'on a besoin de souffler.
7. Plutôt sneakers ou stilettos ?
   Plutôt converses ET boots à talons. Les stilettos c'est des coups à se flinguer une cheville en trébuchant sur un légo ;)
8. Racontez nous votre dernier fou rire ?
   Je ne me souviens plus de la cause, mais je sais que c'était un fou rire partagé avec Loulou suite à une sortie de PetitChou.
9. Quel est votre coup de cœur ou incontournable Mode pour les bambins ?
   J'aime beaucoup la marque Blune, découverte chez Minus concept store, avec ses matières toutes douces et ses imprimés graphiques. Sinon, je bave régulièrement devant les vitrines de Petit Bateau mais c'est quand même un peu abusé niveau prix... Heureusement que les soldes sont là !
10. Vous avez 24 heures pour vous, rien que pour vous, seule sans enfant, sans mari. Vous faites quoi ?
    Je prends un billet de train pour Paris et je vais boire des mojitos avec mes copines (enfin dans l'hypothèse où ce créneau de 24h se passe après ma grossesse)
11. Allez… une bonne résolution pour 2015 ?
    M'organiser au mieux pour l'arrivée de la cacahuète et réussir à garder du temps pour profiter de ma grande fille, en tête-à-tête.

Des bisous à Elise et Mo et merci d'avoir pensé à moi pour ce tag !

A très vite sur le blog !

La nausée. J'aurais préféré vous annoncer une bonne nouvelle, surtout après le flot de naissances ce weekend chez les copinautes, mais non ! Ce matin, c'est la douche froide, avec ce goût amer qui ne quitte pas le fond de ma gorge.

Je pensais qu'en 2002, on était déjà tombé bien bas. Il faut croire que ceux qui nous gouvernent préfèrent toujours penser à leur petite personne, avide de pouvoir, avant de se soucier de notre société, bien mal en point.

Ce qui me terrifie, c'est qu'1 votant sur 4 soit capable de banaliser ainsi la peur de l'autre, la haine et le repli sur soi. Je reste certainement bien naïve de garder, vaille que vaille, un soupçon de foi en l'être humain. Moi la laïque, la républicaine, la citoyenne du monde, j'ai le cœur gros de voir que mon pays est prêt à oublier ce que le fascisme et l'intégrisme ont pu causer d'horreur à cette Europe, notre Europe.

A croire surtout que la jeunesse n'emmerde plus vraiment le Front National finalement !

La nausée, je vous dis. Et un peu honte aussi !

Je suis une enfant des années 80 et à cette époque, en plus de la coiffure en pétard de Robert Smith, des toutouyoutou de Véronique et Davina et autres épaulettes à faire frémir les blogueuses mode, apparaissait une maladie méconnue, mortelle, honteuse surtout, appelée SIDA.

Avec ce virus maudit, tapi dans l'ombre, mon éducation sexuelle pouvait se résumer à un mot : Pré-ser-va-tif !!! Que le sexe ne soit pas tabou, qu'il soit plaisir, découvertes, amour mais surtout "Sortez couverts". Voilà la rengaine que j'ai entendu maintes et maintes fois, et que je veux encore entendre aujourd'hui.

Car les chiffres sont parlants, même si l'épidémie stagne voire recule dans certains pays, il y a néanmoins de plus en plus de jeunes à ne JAMAIS utiliser de préservatif. Or c'est l'unique moyen de se protéger du VIH et des autres MST.

Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir revu Philadelphia cette semaine (et pleuré à chaudes larmes devant la lutte menée par Andrew Beckett / Tom Hanks), ou d'avoir lu cet article de Fafa Nomade qui m'a toute retournée, mais quand j'ai réalisé que le Sidaction commençait aujourd'hui, j'ai eu envie d'écrire ici, pour rappeler combien il est important de se mobiliser, encore et toujours, pour que la prévention ne soit pas vaine, pour que l'on n'oublie pas cette maladie (même si aujourd'hui on vit avec et on n'en meurt plus forcément), pour que l'on se souvienne que cela n'arrive PAS qu'aux autres.

Le mot de la fin c'est le 110 bien évidemment !

Le Sidaction 2014, ça commence aujourd'hui et dure jusqu'à dimanche. Si vous le souhaitez, vous pouvez donner directement ci-dessous.

Merci d'avance pour votre mobilisation ♥

Hier, au réveil de la sieste de PetitChou, nous avons pris la poussette et marché au soleil jusqu'à la petite école, exceptionnellement ouverte le dimanche.

Par hasard, nous sommes tombés sur des amis pour qui la balade dominicale prenait, comme pour nous, un visage citoyen.

Il faisait bon, nous reprenions nos marques après une semaine loin de notre ville, loin de notre chez-nous, loin de notre fille.

Sur le chemin, nous avons discuté, raconté nos vacances, échangé sur les progrès des petits, pris des nouvelles d'un petit bout qui passe ses derniers jours au chaud, dans le ventre de sa maman...

Arrivés dans le bureau de vote, PetitChou est entrée avec moi dans l'isoloir. Je lui ai murmuré que c'était son apprentissage de la démocratie. Elle a surtout retenu qu'il y avait plein de bouts de papier à froisser et, dans l'excitation, elle a fait tomber ma carte électorale dans la poubelle. Bravo !

Heureusement, je m'en suis aperçue à temps.

Car je suis fière de venir faire tamponner ma carte lors de chaque scrutin.

Car mon papa m'a toujours répété que lorsqu'on ne votait pas, on n'avait pas le droit de se plaindre ensuite (et moi j'aime bien me plaindre ^_^).

Car trop de gens dans ce monde n'ont pas le droit d'exprimer librement leurs opinions.

Alors, je suis attristée de voir que dans ma ville (et malheureusement dans beaucoup d'autres), pourtant souvent citée en exemple de l'endroit où il fait bon vivre, la majorité a préféré s'abstenir et passer outre le scrutin, trop déçue peut-être de notre classe politique. Il n'empêche que dans mon esprit, s'abstenir, c'est avant tout laisser toute la place à ceux qui chercheront toujours à donner de la voix, à s'engouffrer dans la brèche, à coup de discours haineux et d'intolérance.

L'apprentissage de la démocratie vous disais-je... c'est de voter !